31 Mai Hotte professionnelle et VMC : 5 choses à savoir pour réduire la facture
Votre cuisine de restaurant est équipée d’une hotte professionnelle ? Il vous faut bien sûr l’entretenir régulièrement ! L’entretien passe évidemment par le nettoyage de sa hotte de cuisine. Voici pourquoi vous aurez tout à y gagner.
Restaurateurs, pour votre tranquillité, entretenez votre hotte professionnelle !
1. Nettoyer sa hotte de cuisine, c’est tout d’abord s’offrir un confort et une qualité de l’air optimale
L’hygiène et la qualité de l’air que nous respirons s’avèrent essentiels au bon confort des clients comme du personnel d’un restaurant. La qualité de l’air d’un restaurant est impactée bien sûr par les odeurs de cuisine, vapeurs et fumées qui émanent de sa cuisine mais pas seulement ! En effet, sachez qu’une personne dégage environ 40 grammes de vapeur d’eau par heure. Si cette vapeur d’eau n’est pas évacuée par un système de ventilation efficace, notamment grâce à une hotte professionnelle bien entretenue, l’humidité de l’air peut alors provoquer une gêne tant respiratoire que olfactive. Comment alors cuisiner dans ces conditions ?
Moins connu mais tout aussi important est ce qu’on appelle le confort « hygrothermique » ou la température idéale car bien tolérée. En effet, dans une cuisine, un écart de 6°C avec l’extérieur est la norme, une humidité relative tolérée jusqu’à 70%, une induction de l’air à faible vitesse < à 0,5 m/s ainsi qu’un taux de renouvellement maximum préconisé qui est de 40 à 50 Vol/H. Cette notion de confort explique aussi l’importance d’une cuisine professionnelle bien conçue et du choix du type de capteur ou de hotte professionnelle.
2. Nettoyer sa hotte de cuisine, c’est assurer la sécurité des personnes
Le risque majeur de négliger le nettoyage de votre hotte de cuisine est hélas l’incendie. Ces incidents peuvent arriver à cause des graisses accumulées dans le conduit d’évacuation ou dans l’extracteur qui peuvent s’enflammer. Aussi pour lutter pour la sécurité des personnes, un arrêté ministériel relatif à la sécurité contre les incendies est apparu en 1980 et plus particulièrement son article GC18 relatif au dégraissage des hottes professionnelles.
Les manquements à cette obligation légale d’entretien et de nettoyage de votre hotte professionnelle pourrait entraîner des amendes et une restriction de prise en charge par votre assurance en cas de sinistre. Pourquoi alors risquer si gros si vous pouvez facilement l’éviter !
3. Nettoyer sa hotte professionnelle, c’est malin et écolo !
Bien sûr, la réglementation thermique 2000 est applicable depuis juin 2000 auprès de tous les bâtiments chauffés à une température supérieure à 12° dans un souci évident de maîtrise des charges d’électricité et de confort en se visant une baisse de 40% de la consommation dans les bâtiments tertiaires. Concrètement, quels sont les désagréments de ne pas nettoyer sa hotte de cuisine régulièrement ?
- Un surcoût de consommation d’énergie inutile dû à une hotte professionnelle encrassée et pas suffisamment nettoyée
- Une usure prématurée qui réduit la durée de vie de votre installation
4. Etre en conformité avec certaines règles d’hygiène en cuisine, c’est aussi pérenniser votre installation
Cela peut paraître comme allant de soi et pourtant …
Pour que la transformation des denrées alimentaires dans les cuisines professionnelles se fassent dans de bonnes conditions, les matériaux doivent être en conformité avec des règles d’hygiène précises qui prennent en compte la nature des matériaux, la conception des matériels et le nettoyage.
En ce qui concerne la qualité des matériaux utilisés, ces matériaux et notamment les capteurs, filtres et hottes professionnelles doivent être imputrescibles, non poreux, résistants à l’usure et avoir une bonne tolérance par rapport à l’entretien régulier du système. Ces matériaux nécessitent donc non seulement une étude approfondie en termes de conception mais également des revêtements spéciaux pour assurer la longévité de votre installation.
Le choix de votre capteur est primordial : la hotte professionnelle « triple flux » (hotte à extraction, induction et compensation) est considérée comme étant très efficace par exemple.
Il faut prévoir un nettoyage quotidien des parties visibles, un nettoyage hebdomadaire des filtres, et l’entretien obligatoire annuel avec certificat de l’entreprise.
La fréquence du nettoyage de votre hotte de cuisine dépend aussi du type de cuisine que vous faîtes ! En effet, les graisses de cuisson et grillades demandent de nettoyer sa hotte professionnelle deux à trois fois plus souvent que ne ferait un restaurant végétarien ! Faute de nettoyage régulier, nul n’est à l’abri d’une panne et de défaillances mécaniques liées au système d’extraction. Et là, ce sont salissures indésirables et projections sur les murs qui apparaissent hélas …
5. En guise de conclusion, il vaut mieux prévenir que guérir !
Au vu de tels inconvénients et désagréments que peut malencontreusement entraîner la négligence du nettoyage et de l’entretien de votre hotte de cuisine professionnelle, il devient dès lors très simple et évident de passer à l’action en faisant appel à un spécialiste des systèmes de ventilation !
Votre hotte a-t-elle besoin d’être nettoyée ? Demandez l’avis d’un expert France Hygiène Ventilation et cuisinez l’esprit tranquille !
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La consommation de vos VMC
Après notre premier article sur le choix du modèle de VMC, voici un point qui vous aidera davantage ; leur consommation énergétique !
La plupart des maisons sont équipées d’une VMC. Son installation et son utilisation représentent un coût. A cela, il faut ajouter son besoin en complémentarité de chauffage. La consommations de la VMC dépendra du modèle choisit, de la température de vos pièces et du volume d’air de celles-ci. Mais sachez, que votre consommation énergétique sera de tout façon inférieure qu’avec un système de ventilation naturelle.
VMC simple flux auto-réglable
Le coût de fonctionnement des VMC simple flux est en moyenne de 263 Kwh par an, pour une utilisation continue. Sa consommation est relativement basse, car elle nécessite peu d’électricité pour fonctionner. Cependant, le renouvellement de l’air génère une perdition de chaleur. Il faut donc combler cette perte de température avec un apport en chauffage.
VMC simple flux hygroréglable
En ce qui concerne la VMC hygroréglable, elle règle son besoin de ventilation seule en fonction du taux d’humidité. Le coût de fonctionnement est d’environ 263 Kwh par an. A cette consommation, vient s’ajouter l’apport en chauffage nécessaire, qui est inférieur à la VMC simple flux auto-réglable.
VMC double flux
Pour une VMC double flux, le coût à l’achat est plus important. De plus, elle nécessite un entretien régulier. Une VMC double flux est le meilleur choix pour des économies sur le long terme. Car ce modèle assure une récupération d’énergie, diminuant les dépenses en chauffage. Elle consomme en moyenne 725 Kwh.
Attention, il faut savoir que l’apport énergétique en besoin de chauffage est nettement différent en fonction de votre situation géographique. Par exemple, l’apport en chauffage sera nettement plus important à Lille qu’à Nice. En revanche, sur un secteur géographique égale, la VMC double flux vous fera bénéficier d’une économie de 34% soit environ 250€. Le coût d’achat et d’entretien est cependant plus important pour une VMC double flux.
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