27 Mai Pollution de l’air intérieur : les risques sanitaires pour les enfants à l’école ou dans les crèches
Les enfants passent la majorité de leurs temps dans les écoles ou les crèches. Il est donc primordial que ces espaces garantissent une bonne qualité de l’air intérieur (QAI). Depuis le début de l’année 2018, un nouveau dispositif réglementaire de recueil et de diffusion des données liées à la pollution de l’air intérieur a été mis en place dans ces établissements. Les données collectées permettent d’identifier les sources des polluants et ainsi de permettre la mise en place de mesures nécessaires à l’assainissement de l’air intérieur dans les écoles et les crèches.
Les sources de polluants de l’air intérieur dans les écoles et les crèches
Dans les écoles et les crèches, il existe trois sources principales de pollution de l’air intérieur. La première est celle issue des activités et des comportements des occupants. Par exemple, il y a l’usage de produits d’entretien, de peintures, de feutres, sans compter l’émission des bactéries et des virus. La seconde vient directement des abords de l’école ou de la crèche : à l’extérieur du bâtiment, l’air est chargé en particules fines telles que le pollen, les particules de diesel ou encore les poils d’animaux. La dernière source de pollution de l’air intérieur est celle émise par des matériaux de construction, d’ameublement ou de décoration. Les moquettes et les tapis par exemple sont une véritable réserve à acariens.
Les conséquences sanitaires de la pollution de l’air intérieur chez l’enfant
Avec les personnes âgées et les femmes enceintes, les enfants sont les plus sensibles à la pollution de l’air intérieur. Dans une crèche ou une école, ils peuvent développer de l’asthme, des maux de tête, une grande fatigue ou encore des nausées. Sur le long terme, la pollution de l’air intérieur aurait un impact sur les capacités d’apprentissage et de mémorisation de l’enfant. Si l’espace dans lequel évoluent les enfants est mal aéré, alors les bactéries et les virus se propagent également davantage. Tous ces symptômes sont liés à la forte concentration de polluants dans un espace fermé et mal aéré. Dans les écoles et les crèches, la pollution de l’air intérieur est invisible. Ce qui peut être redoutable pour la santé des enfants.
Que faire pour assainir l’air intérieur d’une école ou d’une crèche
Afin de prévenir la dégradation de la QAI dans l’école et la crèche, différentes précautions sont à prendre. Certains types de mobilier, les produits d’entretien ou encore des matériaux de construction constituent des sources émettrices de polluants. Il convient de les supprimer ou de les remplacer par des alternatives éco-responsables. Avec ce geste simple, les écoles et les crèches gagnent facilement en qualité de l’air intérieur. L’installation d’un système de ventilation, de purification, de filtration et/ou de dépollution permet de traiter l’air. Cela évite l’accumulation de polluants à l’intérieur du bâtiment. Tous les établissements accueillants des enfants doivent s’assurer du bon fonctionnement et de l’entretien régulier de ces équipements de traitement de l’air.
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Les sources des polluants de l’air intérieur
Lorsqu’il est question de pollution, nous pensons avant tout à celle causée par le gaz d’échappement des voitures ou par la fumée des usines. Pourtant, cette pollution extérieure serait moins dangereuse que celle contenue dans notre maison, notre bureau, ces espaces clos où nous passons près de 80% de notre journée. L’air intérieur contient une quantité importante de substances polluantes provenant de sources chimiques ou biologiques.
Les polluants chimiques et leurs sources
Composés organiques volatiles (COV)
Les COV regroupent les substances d’origine naturelle (fermentation, émission des plantes par exemple) ou humaine comme la fumée de tabac. Les composés organiques volatiles proviennent de différentes sources telles que les matériaux d’isolation et de construction ; les revêtements au sol et aux murs ; la peinture et les mobiliers ou encore les activités des occupants.
Monoxyde de carbone
Chauffer une pièce ou cuisiner sont possibles grâce à des appareils de chauffage et de production d’eau chaude par combustion. Des installations mal réglées ou usagées rejettent différentes substances nocives dans l’air telles que le monoxyde de carbone. L’inhalation de ce gaz provoque une intoxication potentiellement mortelle.
Pesticides
Pour traiter le bois ou les plantes, lutter contre les moustiques, les puces ou même les poux, les pesticides sont souvent utilisés en quantité et représentent une source importante de pollution intérieure.
Les polluants biologiques et leurs sources
Moisissure
Présente sur les murs ou les joints de la salle de bain, la moisissure se développe dans une pièce humide et mal aérée. Au-delà des dégâts matériels, la moisissure représente un danger pour votre santé : ses spores provoquent des problèmes respiratoires, des réactions allergiques ou des mycoses.
Légionelles
Les légionelles sont les bactéries à l’origine de l’infection respiratoire appelée légionellose. Les légionelles se développent dans les réseaux d’eau chaude, les systèmes de climatisation, les humidificateurs ou encore les tours aéro-réfrigérantes.
Radon
Ce polluant méconnu est pourtant l’un des plus préoccupants. Substance naturellement présente dans le sol, le radon émane des sous-sols granitiques et volcaniques, ainsi que de certains matériaux de construction.
Comment améliorer la qualité de l’air intérieur
Réduisez l’émission de polluant
Vous avez certainement déjà remarqué que certains produits de construction ou de décoration portent une étiquette avec les lettres A+, A, B ou C. Choisir d’acheter un produit A+ revient à réduire l’émission de composés organiques volatils (COV) dans votre habitation ou votre espace de travail.
Respectez les précautions d’emploi des produits d’entretien
Ammoniaque, eau de javel, décapant pour les fours ou encore déboucheur de canalisation, les produits d’entretien ont des composants nocifs, inflammables, voire toxiques. En respectant les consignes de dosage et en aérant correctement l’espace concerné, vous réduisez le risque de polluer l’air intérieur.
Évitez l’introduction de l’humidité
L’humidité provoque le développement de moisissures, d’acariens et de différentes bactéries. Elle s’accumule avec les dégâts des eaux, une mauvaise isolation ou simplement le fait de faire sécher son linge dans un espace clos.
Renouvelez l’air intérieur
En complément des gestes préventifs pour réduire l’émission de polluants, il est important d’aérer régulièrement votre lieu de vie ou de travail. L’installation d’un système mécanique de ventilation (VMC) garantit l’amélioration de la qualité de l’air intérieur (QAI).
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