16 Juil La ventilation dans les espaces de travail partagés : open-spaces et bureaux
La ventilation dans les open-spaces. Les open-spaces et les bureaux partagés sont de plus en plus répandus dans les environnements de travail en France et comptaient 3,2 millions de travailleurs salariés en 2019. Cette pratique concerne de jeunes créatifs séduits par le travail collaboratif dans une certaine convivialité et des entreprises à la recherche de gain de place. Pourtant, la concentration de collaborateurs dans un même lieu soulève la question de la qualité de l’air et, partant, de la ventilation dans ces espaces de travail partagés. Découvrez comment assurer un environnement de travail sain et de meilleures conditions pour tous.
Pourquoi ventiler un bureau ?
Aérer ou ventiler un bureau est indispensable pour assurer la qualité de l’air, ce qui devrait préoccuper les employeurs et les employés.
Réduire la concentration de polluants
L’aération ou la ventilation permet de diminuer la concentration des polluants dans l’air, particulièrement élevée dans les open-spaces. Cette pollution produit des effets dévastateurs sur la santé de certains collaborateurs. Les polluants souvent répertoriés dans les plateaux ouverts comprennent les composés organiques volatils (COV), les particules fines, les allergènes…
Impact sur la productivité et le bien-être des employés
Une mauvaise qualité de l’air engendre quelques lourdes conséquences lorsque les employés se plaignent de maux de têtes, de nausées ou de vomissements. Cela diminue forcément leur concentration, augmente leur fatigue, provoque des absences, d’où une baisse de productivité pour l’entreprise.
Comment améliorer la qualité de l’air intérieur
Il existe plusieurs solutions pour obtenir une bonne qualité d’air au travail.
Normes et réglementations
Tout d’abord, vous devez simplement respecter les obligations légales. Les articles R4222-1 à R4222-6 du Code du travail précisent les actions à conduire. La loi déclare que dans les bureaux ouverts, l’air sera renouvelé pour conserver sa pureté. L’intention est de :
- préserver la santé des travailleurs ;
- empêcher les élévations de température ;
- éviter les odeurs désagréables ou les condensations.
Pour connaître la qualité de la ventilation dans les espaces de travail partagés, consultez la norme AFNOR NF S 31-080 qui fixe des critères de confort acoustique pour les open-spaces et bureaux partagés.
Les types de ventilation à installer
La loi prévoit deux sortes de ventilation dans les bureaux partagés qu’elle considère comme des locaux à pollution non spécifique. L’aération se fait par ventilation mécanique ou par ventilation naturelle.
La ventilation naturelle permanente
Les locaux doivent comporter des ouvertures (fenêtres ou autres), donnant directement sur l’extérieur avec un dispositif de commande. Celui-ci doit être accessible aux collaborateurs occupant l’open space ou le bureau partagé. Elle est autorisée à condition que le volume par occupant atteigne ou dépasse 25 m³.
La ventilation mécanique
La ventilation mécanique contrôlée (VMC) est le système le plus fiable, car il produit de l’air frais en permanence dans l’ensemble d’un bâtiment via des systèmes motorisés. Pilotés par des capteurs intelligents, des filtres supplémentaires permettent de réguler le débit d’air, le taux d’humidité et la température. Lorsque l’aération est assurée par la VMC, le débit minimal d’air neuf par occupant est fixé à 25 m3 par heure.
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